Les tribulations d’une caissière

Bonjour,

Aujourd’hui, je m’attaque à un livre tout juste fini, que je peux enfin rayer de ma liste à lire. Il s’agit d’un livre d’Anna Sam : Les tribulations d’une caissière. L’édition que j’ai lu est paru aux éditions Stock en 2008.

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Les tribulations d’une caissière

Auteur : Anna Sam

Année de publication : 2008

Quatrième de couverture :

« Tu vois, si tu ne travailles pas bien à l’école, tu finiras caissière comme la dame. »

C’est dit. C’est pesé, emballé, étiqueté.

Et pourtant…

Elle s’appelle Anna, elle a vingt-huit ans, un diplôme universitaire de littérature et huit ans d’expérience derrière une caisse de supermarché.

Une caisse qui n’entend que les codes-barres. Un métier peut propice aux échanges, invisible, des gestes automatiques… Entre les bips qui ponctuent ses journées, Anna aurait pu se sentir devenir un robot si elle n’avait pas eu l’idée de raconter son travail Au fil des jours, ces menues anecdotes qui la font rire, l’agacent ou l’émeuvent sont ses tickets de caisse à elle.

Elle vous a vu passer à la caisse. Vous avez été des clients faciles ou des emmerdeurs, riches ou pauvres, complexés de la consommation ou frimeurs. Vous l’avez confondue avec une plante verte ou vous lui avez dit bonjour, vous avez trépigné à l’ouverture du magasin ou avez été l’habitué nonchalant des fermetures. Anna, vous l’avez draguée, méprisée, insultée.

Il ne se passe rien dans la vie d’une caissière ?

Maintenant, prenez votre chariot et suivez Anna jusqu’à sa caisse.

Celle que vous oubliez de voir vous a bien vu et raconte.

J’ai découvert Anna Sam il y a, maintenant, quelques années avec son livre intitulé : Conseils d’amie à la clientèle. Par hasard, il y a quelques mois de cela, j’ai vu qu’elle avait publié un autre ouvrage avant : Les tribulations d’une caissière. Dans mes souvenirs, ma lecture m’avait bien plu, donc j’ai décidé de me laisser tenter, de l’ajouter à ma liste et de le chercher à la bibliothèque. J’y suis allée plusieurs fois sans pour autant avoir l’envie de l’emprunter. Un jour, alors que je flânais dans les rayonnages, le livre que je voulais tant étant déjà emprunté, je me demandais bien ce que j’allais pouvoir emprunter. Je n’aime pas repartir les mains vides de la bibliothèque, j’ai l’impression d’avoir perdu mon temps. Et finalement, surprise, je tombe sur Anna Sam, enfin un livre d’Anna Sam. Bref, je l’emprunte. Je l’ai laissé de côté, car en repartant, j’ai vu deux autres livres prêts à être remis sur les étagères, ni une ni deux j’ai suivi la bénévole et les ai récupérés juste derrière. 😉

J’ai choisi de le lire la semaine dernière. J’avais besoin de me changer les idées et ce fut LE livre qui me captiva. J’aurai pu le lire en entier d’une traite si j’avais été seule, mais ce n’était pas le cas et étant sans arrêt dérangée, je ne pouvais le savourer donc j’ai fini par le poser à regret. Je l’ai fini hier. J’ai eu une heure où je n’avais rien de spéciale à faire, tout le petit monde occupé, j’en ai profité à fond. Je n’ai aucune idée de ce qu’il se passait autour de moi. Je me demande encore si on a passé la tête par la porte pour voir pourquoi je rigolais, ou se demandait si j’avais perdu la tête en souriant toute seule devant mon livre. Je me suis éclatée. Oui oui.

Avec Anna Sam aux commandes, j’ai découvert l’envers du métier de caissière. J’ai bien une amie qui l’a fait dans un objectif de petits boulots pour financer ses études, mais nous nous en avons jamais vraiment parlé. Comme un certain nombre de métiers, ils sont essentiels mais invisibles à la majorité des yeux. Je me suis rendue compte de ce qu’elle vivait cette amie grâce à ce livre. A-t-elle tout vécu ? Aucune idée, mais ce n’est pas le propos de cette chronique. Est-ce que Anna Sam exagère ? Pareil, je ne peux pas le dire. Cependant, connaissant un peu de la nature humaine, du moins, de certain(e)s, je me dis qu’elle peut tout à fait ne pas exagérer et même être en-dessous de ce qu’elle a vraiment vécu. J’ai pu lire certaines critiques disant que ce que dépeint l’auteur est bien loin de ce que vit la personne en tant que caissière qu’elle exagère, que ce n’est pas ça le métier, alors franchement, je leurs souhaite qu’elles ne connaissent jamais ce client en train de dévorer son sandwich thon-mayo à pleines dents. Mais il est bien connu que peu de personnes vivent exactement la même expérience professionnelle, au même poste.

Payer ses courses : une obligation dont les clients se passeraient volontiers. Vous en savez quelque chose, ils vous le font payer tous les jours, chacun à leur façon. Parfois, vous vous demandez même si vous n’êtes pas une voleuse, vu le regard noir et les insultes qu’ils vous lancent. Aussi serez-vous peut-être étonnée d’apprendre que certains se battent pour payer. Oui, vous avez bien lu. Se battent.

A titre d’exemple, cette scène, que j’ai vécue.

Deux amies arrivent avec un CD pour payer à ma caisse.

Caissière

19,99 euros, s’il vous plaît.

Elles sortent en même temps leur carte bleue.

Amie 1

Laisse-moi payer.

Amie 2

Non, c’est à moi de payer.

Amie 1

Hier, tu m’as invitée au resto.

Amie 2

Oui, mais la semaine dernière, c’était toi.

Amie 1

Oui, mais tu m’avais payé ma place de concert.

Amie 2

C’était pour ton anniversaire, ça ne compte pas.

[…]

La caissière commence à avoir le tournis. Mais ce n’est pas fini. L’amie 1 profite de la dernière réplique de sa copine pour introduire sa carte dans le serveur. L’amie 2 lui prend la main, fait tomber sa carte et glisse la sienne. L’amie 1 la bouscule et arrive à la retirer mais sans avoir le temps de remettre la sienne.

….

Le style de l’auteur est fluide, simple, pas de prise de tête pour comprendre ce qu’elle nous raconte. Il est facile de s’immerger dans ce livre. Les chapitres sont courts, très courts, un peu trop pour certains qui me semble-t-il pourraient aller plus loin.

Cependant, si j’ai aimé cette lecture, je trouve dommage qu’Anna Sam ne nous propose pas plus de clients sympathiques. Malheureusement, on voit les chiants, les grossiers, les sans-gênes mais peu de clients gentils, ceux qui voient les hôtesses de caisses et les autres personnels du magasin. Bien que je me doute que les clients pénibles sont plus amusants niveau anecdotes, je trouve ça bien dommage.

Le petit plus du livre : La sensation d’être avec Anna, dans sa vie de caissière.

Le gros point négatif du livre : Il était trop court ! mais vraiment trop court. Pfff.

Pour résumer : Réelle surprise. A lire de toute urgence !

Petit plus pour les parents ou les professionnels

On peut utiliser ce livre dans le cadre d’un projet autour des métiers de la vente pourquoi pas.

Il peut aussi être utilisé pour son côté humoristique donc dans le cadre d’un projet autour de l’humour.

N’hésitez pas à lire Les tribulations d’une caissière avant ou pendant vos vacances, ou bien quand le moral n’est pas là, il s’agit d’une bonne source de divertissement.

Anna Sam est une auteure française. Elle a vraiment été caissière, hôtesse de caisse. Elle a ouvert un blog pour partager ses anecdotes. Aujourd’hui, elle est aussi chroniqueuse radio et travaille comme consultante indépendante pour la grande distribution.

Vous pouvez consulter le site de l’auteur ici :Anna Sam. Attention il n’est plus alimenté depuis longtemps.

Je relirai Conseils d’amie à la clientèle, pour pouvoir vous en faire une chronique prochainement.

N’hésitez pas à aller en librairie l’acheter, vous allez l’adorer !

Merci d’avoir lu l’article en entier.N’hésitez pas à laisser un petit commentaire et à partager avec moi vos lectures ! Si cet article vous a plu, pensez à le partager😉.

Lena

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