Bonjour,
Aujourd’hui, je propose une chronique de The Vanishing Girl de Laura Thalassa chez les éditions AmazonCrossing.
The Vanishing Girl, tome 1
Auteur : Laura Thalassa
Année de publication : 21 mars 2017
Éditions : AmazonCrossing
Nombre de pages : 342 pages
Prix : 9.99 €
Quatrième de couverture :
Chaque nuit, après s’être endormie, Ember Pierce disparaît. Elle peut alors se téléporter n’importe où : à l’étranger dans une ville inconnue ou dans la chambre d’un garçon qui la fait craquer. Après dix minutes, son temps écoulé, elle retourne dans son lit. C’est un secret qu’elle a réussi à conserver pendant ces cinq dernières années. Mais, maintenant, quelqu’un d’autre est au courant.
Une semaine après son dix-huitième anniversaire, un garçon superbe, Caden Hawthorne, la kidnappe et la livre au gouvernement avant de disparaître sous ses yeux. Ember comprend alors deux choses : elle n’est pas seule et les gens comme elle – les téléporteurs – sont utilisés comme une arme.
Expédiée dans un camp d’entraînement quasi militaire, Ember découvre qu’on lui a affecté Caden comme partenaire. Ils doivent désormais travailler main dans la main lors de missions de téléportation pour le gouvernement, toutes plus risquées les unes que les autres. Mais Ember compte retrouver sa liberté et elle se rapproche de Caden, qui semble détenir la clef qui la fera sortir de cette prison. Si elle parvient à rester en vie !
A vous de découvrir la suite !
L’origine de ma lecture
Je remercie les éditions AmazonCrossing et NetGalley pour m’avoir permis de découvrir ce superbe livre. C’est en premier lieu la couverture de The Vanishing Girl qui m’a attiré. Je me demandais ce que représentait ce visage de femme dormant, semblant se décomposer ou se recomposer. Bien entendu après la lecture du résumé, cela a commencé à s’éclairer. Le résumé m’a convaincu de tenter ma chance pour lire cette nouvelle saga. C’est donc avec un tiraillement entre la peur d’être déçue et l’espoir de découvrir une pépite que j’ai débuté ma lecture.
Les personnages
L’histoire est narrée par Ember Pierce, une jeune fille de dix-huit ans capable de se téléporter pendant dix minutes au cours de son sommeil. Alors qu’elle apprend qu’elle doit travailler contre son gré pour le gouvernement et qu’elle est gardée enfermée (et entrainée) dans un camp, elle montre ses qualités. Je dois vous avouer que j’ai eu beaucoup de mal à accepter ce personnage tout comme son binôme. Il m’était agaçant de les retrouver sans arrêt avec des questions d’attirance, de sexe… Bref, vous voyez le tableau. Cependant, on finit par comprendre le pourquoi du comment et cela passe. Finalement, je me suis mise à m’attacher à Ember qui se trouve et sait ce qu’elle veut ou non. J’essaye de ne pas vous en dire plus pour ne pas vous enlever le plaisir de découvrir ce livre par vous-même.
— Vous pouvez arranger ça ? demandai-je.
— Qu’est-ce que tu t’es fait, ma belle ?
Je sentis le tatoueur suivre du bout des doigts les fines lignes sinueuses fraîchement gravées sur ma peau, au niveau de l’omoplate. Elles se ramifiaient et se tortillaient comme un enchevêtrement de racines.
— Je n’en ai aucune idée, marmonnai-je.
Ces lignes noires aberrantes étaient apparues ce matin, et je ne me souvenais de rien.
— J’ai déjà connu ce genre de soirées, dit-il d’un air entendu.
Il avait tiré la mauvaise conclusion, mais j’acquiesçai quand même. Une nuit trop arrosée était une explication plus simple que la vérité.
— Donc, vous pensez pouvoir faire quelque chose ? insistai-je.
— Oh ! oui, rien de bien compliqué ! Le plus dur, c’est de choisir avec quoi tu vas vouloir les recouvrir. (Il passa de nouveau sa main sur les marques.) Mais pourquoi celui qui t’a fait ça s’est arrêté en plein milieu ?
Je haussai les épaules.
— Il n’a pas eu le temps de finir.Sept heures plus tard, je sortais du salon de tatouage avec un tube de pommade et deux grandes ailes d’ange repliées, allant de mes omoplates jusqu’au creux de mon dos.
Je suis morte.
Mes parents allaient me tuer. Je n’ai qu’à leur dire que je me suis fait un cadeau pour mon dix-huitième anniversaire.
Le tatouage n’était pas censé être aussi étendu, à la base, mais j’avais besoin du dégradé et de la finesse des détails qu’offraient les ailes d’ange pour recouvrir ces étranges marques d’un noir d’encre apparues de nulle part. Apparues le lendemain de mon dix-huitième anniversaire, sans le moindre souvenir pour les accompagner.
Je me frayai un passage avec précaution dans le bus municipal, et m’assis en grimaçant quand ma chair à vif effleura le siège en plastique.
J’avais vidé presque tout mon compte en banque pour ce truc, et j’avais souffert le martyre pour l’avoir. Mais cela valait le coup.
Le bus quitta son arrêt, et les maisons entassées du quartier Mission de San Francisco défilèrent devant ma vitre.
Il faudrait que je revienne pour peaufiner les derniers détails, mais le tatoueur avait été rapide. Et à en juger par la courbe magnifique des plumes, je savais qu’il avait fait un boulot phénoménal.
Mais au fond, je m’en fichais. Tout ce que je voulais, c’était cacher ces lignes tortueuses, preuves qu’il m’était arrivé quelque chose d’inexplicable la nuit précédente.
Quand j’arrivai à la maison, ma mère s’affairait dans la cuisine. Des pâtisseries étaient alignées sur le plan de travail – plusieurs rangées de cookies, deux gâteaux et une tarte. Vu l’odeur qui s’en dégageait, elle venait tout juste de terminer une nouvelle fournée de cookies. Crise de cuisine compulsive. C’était son mécanisme de défense en cas de stress. Quelque chose la rendait nerveuse.[…]
Dans un coin de ma tête, je songeai avec inquiétude que je ne me rappellerais peut-être plus jamais mes escapades de dix minutes. Si je ne me souvenais pas de celle d’hier, comment être certaine que je n’oublierais pas celle de cette nuit ?
Et il y avait cet espoir merveilleux que peut-être – juste peut-être – avoir dix-huit ans signifiait la fin de mes vagabondages nocturnes.
Bien entendu, certains souhaits étaient trop beaux pour être exaucés.La lumière était agréablement tamisée et le bourdonnement sourd de la musique résonnait dans toute la salle. Je baissai les yeux sur la robe rouge moulante et les talons aiguilles dangereusement hauts que je portais. Je tenais une petite pochette à la main.
Ça, c’est sûrement pas la plage.
Je haussai mentalement les épaules et me frayai un chemin vers le bar. J’aurais pu atterrir dans un endroit bien pire que celui-là. Même après cinq ans, je contrôlais encore mal ma destination.
J’eus droit à quelques coups d’œil méfiants de personnes qui m’avaient sans doute vue me matérialiser. D’ici quelques minutes, ils auraient réussi à trouver une logique dans ce qu’ils venaient de voir. Jusqu’à ce que je disparaisse.
Je m’assis sur un tabouret de bar.
Le barman vint vers moi.
— Qu’est-ce que je peux vous servir ?
— Humm…
Je feignis l’hésitation. Je n’avais pas la moindre idée de ce que je pouvais commander. Je n’avais pas été beaucoup exposée aux bars auparavant, malgré mon don.
Un homme s’installa sur le siège à côté de moi.
— Je recommande le cocktail Molotov.
Je me retournai, et j’eus le souffle coupé. Des cheveux noirs encadrant une mâchoire carrée, des pommettes hautes et des yeux verts fascinants. Beau à en crever. C’était ainsi qu’Ava et moi appelions les types dans son genre. Et voilà que l’un d’entre eux s’adressait à moi.
Je dus me creuser la tête pour me souvenir de ce qu’il venait de dire. Oh ! commander un cocktail Molotov !
Je haussai les sourcils.
— Ça a l’air dangereux.
Chez moi, dans ma vraie vie, je n’aurais jamais été aussi directe et audacieuse, mais savoir que je ne resterais que dix minutes me permettait d’être quelqu’un d’autre l’espace d’un instant. Et pour le moment, je voulais être le genre de fille qui savait comment se comporter avec les hommes sublimes.
— Je vais suivre sa suggestion, dis-je au barman.
Je n’arrive pas à croire que mon esprit m’a amenée ici. D’habitude, je me retrouvais à poil dans une foule ou piégée dans un placard à balais quelconque. Porter une tenue sexy et me faire draguer par mister GQ était trop beau pour être vrai.
L’homme me tendit la main.
— Adrian Sumner.
— Ember Pierce, dis-je en serrant la main qu’il m’offrait.
— Donc, fit-il alors qu’un coin de sa bouche se relevait. Pourquoi est-ce que je ne t’ai jamais vue avant ?
Je ris et levai les yeux au ciel.
— Il faut vraiment que tu travailles tes phrases d’accroche.
Maintenant, ce sont les deux coins de sa bouche qui étaient relevés.
— Ce n’était pas une phrase d’accroche. C’est moi qui ai organisé cette soirée.
Oh ! merde, alors !
— Je suis venue avec une amie, mentis-je.
Le style des auteur est dynamique et attractif grâce à la narration à la première personne. Le vocabulaire est accessible à tous. L’histoire est plutôt simple à suivre. Les personnages sont soignés et relativement facile à imaginer. La narration à la première personne permet d’imaginer les émotions d’Ember. Il m’était possible d’imaginer les situations, ses sentiments, ce qu’elle voyait, ce qu’elle pouvait penser.
Attention à ne pas mettre dans les mains des plus « sensibles » (sexe). Trop de scènes de sexe, trop détaillées donnant ainsi l’impression d’être dans un roman érotique. Malgré tout, les sujets ne sont pas abordés avec chichi, restent soft malgré l’horreur qu’ils représentent. On reconnait aussi la laideur du monde, et découvre une face cachée de l’état (en espérant que ça n’existe pas :p).
Comme je l’expliquais plus haut, la couverture m’attirait et m’intriguait beaucoup dès le début. Elle est belle, et je l’imagine entre les mains ça doit donner un meilleur effet. Je la trouve en parfaite adéquation avec l’histoire. C’est un choix excellent à mon avis.
Le petit plus de l’histoire : une intrigue un peu différente pour les capacités de l’héroïne.
Petit bémol de l’histoire : l’omniprésence de la sexualité.
Pour résumer : Un coup de cœur !
Petit plus pour les parents ou les professionnels :
Vous avez envie d’allier roman d’espionnage, de dystopie, thriller, romance : ce livre est parfait.
Un petit mot sur l’auteur :
Laura Thalassa est une auteure américaine de littérature Young Adult et New Adult. Elle a passé son enfance à créer des romans fantastiques avec sa meilleure amie.
Le site web de l’auteur c’est ici : Laura Thalassa.
Courez vite en librairie l’acheter ! Vous allez l’adorer !
Merci d’avoir lu l’article jusqu’au bout. N’hésitez pas à laisser un petit commentaire et à partager avec moi vos lectures ! Si cet article vous a plu, pensez à le partager ;).
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