Rosie se fait la belle

Bonjour

Aujourd’hui, je m’attaque à un auteur que je ne connaissais pas : Alice Quinn. Il s’agit de Rosie se fait la belle (Au pays de Rosie Maldonne tome 2).

 

rosie-se-fait-la-belle

Rosie se fait la belle

Auteur :  Alice Quinn

Année de publication : 6 septembre 2016

Edition : Amazon publishing France

Quatrième de couverture :

A vous de découvrir la suite !

L’origine de ma lecture.

Encore une fois, je peux remercier NetGalley et Amazon Publishing France, pour la confiance qu’ils m’ont accordée, me permettant ainsi de lire Rosie se fait la belle. Je dois vous avouer que j’ai retardé ma lecture car j’avais un chouïa peur de le lire. Oui, je n’ai jamais lu le premier tome donc, ça m’embêtait un peu. J’avais peur d’être perdu. Finalement, non, pas de problème, vous pouvez le lire sans avoir lu le premier. Ce n’est peut-être pas l’idéal, mais, le livre se comprend tout de même bien isolé du premier tome.

Rosie porte bien son nom : Maldonne. Elle est amusante et entière. J’aime souvent ce type de personnages. En plus, elle a si peu de chance que j’ai l’impression de me retrouver en elle. Bon, faut avouer qu’elle est un peu naïve, elle accorde un peu vite sa confiance. Elle est généreuse, mais vit tant bien que mal avec ses enfants : les siens et ceux dont elle s’occupe. Si il est déjà compliqué pour elle de les nourrir et les vêtir, imaginez donc leur offrir des cadeaux de Noël. Pourtant, elle va tout tenter. Il me semble facile de s’identifier à ce personnage.

Dans cette histoire, Alice Quinn montre bien les inégalités, les difficultés de la société auxquelles sont confrontés certains chaque jour. Si Rosie est agaçante par certains aspects (sa confiance en l’autre notamment), elle est aussi très attachante. Sa malchance nous amuse beaucoup. Elle se retrouve dans des situations sans queue ni tête très folles.

  • Non, je ne parle pas anglais ; appelle, toi, je vais rien comprendre…

En ronchonnant, j’ai composé le numéro. Contrairement à celui de la Sécu, je n’ai pas attendu plus de deux minutes pour avoir quelqu’un. J’avais mis le haut-parleur, et Tony et les deux clients profitaient de la conversation. Quand j’ai dit que j’appelais de France, de la ville où il y avait le Jaissette, ils ont mis pas trois secondes à percuter et quelqu’un s’est écrié : « Oh my God, Old Donne ! » La rime avec mon nom de famille m’a un peu fait tiquer et un frisson de trouille parano a commencé à m’envahir. C’est contagieux, la maladie des deux alcoolos ou quoi !

Puis ils m’ont fait poireauter et passer par trois ou quatre bureaux, et le dernier m’a demandé de décrire ce qu’il y avait sur la première page du classeur.

C’était difficile à dire. Comme le plan de plusieurs chambres à l’hôtel Carlton. On voyait bien écrit hôtel Carlton. Il y avait toutes sortes de pictogrammes dans les coins et un peu partout. Un peu comme sur les applications de smartphones. Des micros, des caméras, des appareils photo, des clés, des cadenas, des feuillets, des sigles, des flèches, des loupes et des sens interdits… Avec des indications pareilles, bien malin qui s’y retrouvait ! Il y avait aussi, tracés à la main, ces horaires, ces listes d’équipes avec des noms ; et dans ce coin, on voyait écrit : location M. P. B. O.

J’ai essayé de décrire. J’avais quand même fait trois ans d’anglais au collège ! Même plus, si on considère que j’ai redoublé plusieurs fois ma quatrième.

  • Euh… There is a plan, euh… a map… you voir. Euh… It is a hôtel. Carlton hôtel. The bedroom, but there is four bedrooms, we appelle that a suite. On the plan, we can voir some micros and some positions of caméras, et coetera. And aussi we can voir… – Eh, Tony, comment on dit voir en anglais, j’arrive plus à me souvenir ?

Un des poivrons me souffla : « See, comme Omar. »

Le style de Alice Quinn est agréable à lire : simple et accessible. L’ensemble m’a paru cohérent. Il est vrai qu’au début du livre j’ai eu beaucoup de mal à me décider : je continue ou pas ? J’ai poursuivi par curiosité et sans un regret. Le rythme a pris le dessus sur toute appréhension, ce qui m’a empêché de lâcher le livre sans l’avoir fini. Le mélange policier / vie quotidienne m’a ravie. Alice Quinn l’a mené avec brio ! Alice Quinn se sert d’un ton humoristique poru décrire Rosie, personnage haut en couleur 😉 Aussi, à travers son roman, Alice Quinn traite différentes thématiques : la recherche sur Internet, les faux tableaux, les héritages, les enquêtes. J’ai apprécié énormément !

 

Le petit bémol dans l’histoire : J’ai eu du mal à accrocher aux premières pages, et pourtant, plus tard, impossible de le lâcher. Comme quoi, parfois, il suffit de persévérer un petit peu.

Pour résumer : Du plaisir ! Un coup de cœur !

Petit plus pour les parents ou les professionnels :

N’hésitez pas à utiliser ce policier si vous souhaitez combiner enquête et humour !

Un petit mot sur l’auteur :

Alice Quinn est française. Elle vit dans le Sud de la France et a beaucoup de points communs avec Rosie Maldonne. Elle est désorganisée, a des enfants, des chats, vécu dans une caravane et connaît aussi bien le système D pour survivre.

Vous pouvez aller faire un tour sur le blog de l’auteur : Alice Quinn

Courez vite en librairie l’acheter ! Vous allez l’adorer !

Merci d’avoir lu l’article jusqu’au bout. N’hésitez pas à laisser un petit commentaire et à partager avec moi vos lectures ! Si cet article vous a plu, pensez à le partager ;).

Lena

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Cet article, publié dans Humour, Policier / Thriller, est tagué , , . Ajoutez ce permalien à vos favoris.