Bonjour
Aujourd’hui, je vous propose une chronique de Nom de code : Mémé Ruth d’Alice Quinn. Ce nom vous dit quelque chose ? Normal, je vous ai déjà proposé une chronique des aventures de Rosie Maldonne (Rosie se fait la belle).
Nom de code : Mémé Ruth
Auteur : Alice Quinn
Année de publication : 19 juin 2017
Edition : Editions Alliage
Quatrième de couverture :
Rosie Maldonne est une jeune mère de famille sexy, grande gueule… et en situation précaire.
Au resto du cœur, elle rencontre une SDF autoritaire qui la charge d’une mission : porter un message au Yacht Club de Monaco.
Comme il y a des petits fours gratuits en perspective, Rosie ne se fait pas prier, mais elle ne se doute pas qu’elle va déranger des individus prêts à tout…
Qui sont vraiment cette SDF et ce jeune clodo beau comme un Dieu ?
Qui est ce couple affairé qui s’intéresse de si près à elle et à son passé familial ?
Quel rapport tout cela peut-il bien avoir avec sa grand-mère ?
Plus Rosie avance dans ce dédale, et plus elle réalise qu’il n’y a qu’une seule question à résoudre : quel est le secret de mémé Ruth ?
Alice Quinn nous offre avec : NOM DE CODE : MÉMÉ RUTH, une comédie pleine d’un humour burlesque, mais aussi un roman policier alliant suspense et sourire, la Grande Vadrouille et la comédie italienne.
A vous de découvrir la suite !
L’origine de ma lecture.
Une fois n’est pas coutume, j’ai vu que l’auteur, Alice Quinn, recherchait des services presse. Je ne me suis posée aucune question, j’avais envie de lire un autre livre de cet auteur, découvrir un peu plus Rosie Maldonne. Je me suis proposée et Alice Quinn (si vous ne savez pas que Alice Quinn est l’auteur, ce n’est pas de ma faute 😉 ) a accepté. Quel plaisir, je me suis empressée de dévorer le livre aussi vite que j’ai pu.
Côté personnage
Rosie est toujours aussi amusante et entière. Une fois de plus, j’ai l’impression de me retrouver en elle, pour une partie du moins : le manque de bol c’est tout moi. A la fois naïve et méfiante, elle tombe vite sous le charme d’un certain Titi. Rosie n’en est pas moins très serviable tant qu’il y a des petits fours. Le cœur sur la main, elle va suivre des aventures un peu loufoques mais qui nous divertissent si bien. J’aime ce personnage, j’aime ses enfants. Que c’est agréable de passer un moment avec elle. Sa manière de vivre, de se sortir de toutes situations m’épate toujours. De plus, elle prend la vie avec une forme de philosophie qui est inspirant. Je pourrais vous parler des autres personnages, mais je pense qu’il vaut mieux que vous les découvriez par vous-même. Si, une chose : cette Simone qu’elle m’avait l’air louche au début…
Rémi avait vite été exaspéré par ma façon de vivre.
La promiscuité dans mon doux foyer, la présence envahissante de mes trois adorables filles, sans compter les loupiots que j’hébergeais régulièrement pour rendre service aux copines, les visites impromptues des uns et des autres, la crainte d’un contrôle de l’EDF (oui, je sais, c’est pas bien, mais bon, pour avoir l’électricité dans mon sweet home, j’étais obligée de sacrifier à mon sens de l’honnêteté profond. Que ceux qui n’ont jamais procédé à de petits arrangements avec leur conscience ou qui ne se sont jamais trouvés en butte à leurs propres contradictions me jettent la première pierre). Bref, tout ça avait eu raison de lui.
Notre relation, qui m’avait fait un bien fou après le lâche abandon de mon amour précédent, s’était finalement effilochée au fil des semaines et je m’étais retrouvée de nouveau célibataire avec trois enfants, comme d’hab.
Comme il était assez bricoleur, il m’avait bien aidée à rafistoler quelques points de soudure dans la tôle et quelques étagères pulvérisées par le torrent.
Heureusement aussi, j’avais compensé les frais occasionnés par les dégâts, grâce à un surplus de boulot au café le Select, chez Tony. J’y travaillais plus qu’avant, car Mimi, la serveuse attitrée, se remettait difficilement d’un accident. Ses fractures avaient été suivies de complications, algodyssss… quelque chose… Elle m’avait expliqué en détail mais impossible de me souvenir du terme exact.
J’étais donc devenue une sorte de serveuse (et chanteuse le samedi) remplaçante officielle, à perpétuité au noir, bien sûr, Tony ne pouvant toujours pas se payer le luxe de déclarer deux serveuses.
Pour l’instant, ça me convenait, avec tout ce que j’avais à racheter, vu que j’avais quasi tout paumé et que contrairement à la plupart des gens, je n’étais pas assurée !
Comme toutes les nuits, ma mother m’avait envoyé en rêve une chanson qui devait me servir à la fois d’énigme du jour, de remontant moral et de prémonition (une fille avertie en vaut deux).
Elle ne m’envoyait pas ça par internet, la pauvre, elle aurait eu du mal, vu qu’elle était morte quand j’avais seize ans. Non, elle avait trouvé l’astucieux moyen de me faire parvenir des messages de l’au-delà, pour être constamment à mes côtés, à travers mes rêves, la nuit et sous forme de chansons. En général, il s’agissait de chansons de son époque, bien entendu, ce qui ne m’aidait pas à en reconnaître l’auteur.
En préparant les gamines pour l’école, à moitié endormie, je chantonnais ces paroles tristounettes : « Alors on regardait les bateaux, On suçait des glaces à l’eau, On avait le cœur un peu gros, Mais c’était quand même beau… »
Je ne sais pas pourquoi, ça m’a fait penser à un incident qui m’était arrivé le vendredi en revenant de l’école.
Le style de Alice Quinn est agréable à lire : simple, accessible à tous. Quelques mots propres à Rosie Maldone ou bien, est-ce du patois, ce sont glissés à travers le récit sans pour autant gêner ma compréhension. J’ai encore une fois adoré l’alliance vie quotidienne / enquête policière menée avec brio. C’est avec humour, philosophie et fond de chansons (qui lui viennent de sa mère en rêve), que Rosie mène sa barque. Et ça marche !
A travers Nom de Code : Mémé Ruth, Alice Quinn montre aussi très bien les inégalités et les difficultés de la société auxquelles beaucoup sont confrontés chaque jour. Je trouve pourtant que le personnage de Rosie est très débrouillarde. C’est intéressant d’avoir ses astuces. Ca peut toujours servir 😉
Le petit plus de l’histoire : Le côté débrouillard de Rosie qui m’étonne toujours ! Les thèmes de l’histoire toujours passionnant !
Le petit bémol : J’avais tellement hâte de savoir le fin mot de l’histoire que j’ai eu beaucoup de mal à ne pas aller lire les dernières pages avant même d’avoir passé la moitié du livre.
Pour résumer : Du plaisir ! Un gros coup de cœur !
Petit plus pour les parents ou les professionnels :
N’hésitez pas à utiliser ce policier si vous souhaitez combiner enquête et humour ! Un livre mêlant enquête et social, vie quotidienne ? Celui-ci est parfait !
Un petit mot sur l’auteur :
Alice Quinn est française. Elle vit dans le Sud de la France et a beaucoup de points communs avec Rosie Maldonne. Elle est désorganisée, a des enfants, des chats, vécu dans une caravane et connaît aussi bien le système D pour survivre. Elle a choisi d’écrire la série des Rosie Maldonne pour détourner un peu les romans de la chick-litt et les plonger dans le social, un peu à la manière des comédies italiennes, mais surtout pour soigner son moral en souhaitant que ce « feel-good » allait rejaillir sur ses lecteurs.
Vous pouvez aller faire un tour sur le blog de l’auteur : Alice Quinn
Vite sur vos tablettes ou sur votre ordinateur pour le commander en ligne! Vous allez l’adorer !
Tarif de lancement (très provisoire): 0,99 en numérique et 9,99 en broché.
Merci d’avoir lu l’article jusqu’au bout. N’hésitez pas à laisser un petit commentaire et à partager avec moi vos lectures ! Si cet article vous a plu, pensez à le partager ;).
Lena
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Bien tentant ce livre je crois que je vais me laisser faire
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N’hésites pas =) J’ai vraiment aimé ce livre. En plus, comme je le dis Alice Quinn est vraiment hyper sympa =)
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Ca a l’air vraiment sympa !! :O
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Oui vraiment, je te conseille de l’acheter pour le lire. Il est vraiment sympa !
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Cette chronique m’a fait chaud au cœur. Merci Lena 💝🌺⚓️
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