Mission capitale #Londres

Bonjour,

Aujourd’hui, je vous propose une chronique de Mission capitale #Londres de BeKa.

Mission capitale #Londres

Auteur : BeKa

Année de publication : 13 mars 2018

Éditions : Rageot

Nombre de pages : 160 pages

Prix : 11.90 €

Résumé :

A vous de découvrir la suite !

L’origine de ma lecture.

Je tiens à remercier NetGalley et les éditions Rageot. Quand l’occasion de lire ce petit livre s’est présentée, je me suis empressée de la saisir. C’était l’occasion rêvée de découvrir un autre livre de cette maison d’édition et de nouveaux auteurs. Comme à mon habitude, j’ai un peu peur à chaque fois que je découvre un livre orienté jeunesse qu’il soit, justement, trop jeunesse et donc qu’à la lecture par un adulte (en l’occurrence moi) paraisse fade. Ici, ce n’est pas le cas, j’ai lu le livre en un dimanche après-midi, complétement happée par l’histoire.

Personnages

Naïs est une jeune fille de 12 ans. Elle est très mature pour son âge. Elle a la tête sur les épaules et heureusement avec une maman très étourdie. C’est une organisatrice née et est débrouillarde. Courageuse et déterminée, elle est toujours prête à aider son prochain. Naïs voudrait devenir grand reporter, comme son père, porté disparu lors d’un reportage. Jules, son frère, lui adore les jeux vidéos, les réseaux sociaux et est surnommé Big-Julot. Il est toujours prêt à partir à l’aventure. Ils accompagnent leur mère, une scientifique qui fait beaucoup de conférences, à Londres, pour le travail.

Banlieue de Londres, au beau milieu de la nuit

L’open space aménagé dans une ancienne usine était plongé dans la pénombre. Un seul écran d’ordinateur était encore allumé dans un coin de ce vaste bureau partagé, encombré de matériel informatique. La lueur bleuâtre éclairait les postes de travail et les ordinateurs, reliés entre eux par un enchevêtrement de câbles électriques ; une sorte de réseau nerveux qui semblait lier la trentaine de jeunes développeurs travaillant ici dans la journée.

Sur les tables traînaient des mugs croûtés de café au milieu de sachets de chips éventrés, de paquets de chewing-gum vides, de bouteilles de soda entamées et de figurines de super-héros et d’animes japonais. Accroché au mur de brique rouge, un jeu de fléchettes attendait une nouvelle partie. Un immense poster de Dark Vador lui faisait face, surveillant la pièce derrière son masque noir.

Hormis le ronronnement de l’ordinateur allumé, un seul autre bruit rompait le silence : une sorte de bourdonnement léger, de frottement étrange. Il provenait d’un robot aspirateur tout rond, qui tournait et virait au milieu des pieds de tables et de chaises, luttant seul contre la poussière. Vrrrr !

Justement, le robot venait de rencontrer un obstacle : le pied du jeune informaticien assis devant l’ordinateur allumé. Le robot changea de cap et disparut dans un coin sombre.

Concentré sur sa tâche, le jeune homme brun aux traits tirés de l’avait même pas remarqué. La clé USB argentée qu’il avait connectée à la tour de l’ordinateur clignotait rapidement, enregistrant les fichiers que lui transmettait le jeune informaticien.

Une fois sa tâche terminée, il retira la clé et la fourra dans la sacoche de son portable personnel. Puis, il supprima tous les programmes contenus dans l’ordinateur de bureau avant de l’éteindre, assombrissant encore plus l’open space.

« Pour plus de précaution, je vais aussi retirer le disque dur » pensa le jeune homme en ouvrant la tour.

Et sans ménagement, il arracha l’élément à son habitacle.

Le jeune informaticien passa la sangle de sa sacoche autour de son cou et fourra le disque dur dans la poche de son sweat à capuche. Il se dirigea vers la grande porte métallique qui fermait l’open space et l’entrouvrit.

Alors qu’il quittait définitivement les bureaux de PsyAnalytics, il repensa au jour de son arrivée, à sa joie, son exaltation pour ce job en Angleterre. C’était un premier pas vers ses rêves les plus fous…

Mais ses rêves s’étaient écrasés contre le mur de la réalité.

Il regarda une dernière fois son poste de travail, le jeu de fléchettes… Le robot passa à ses pieds, comme pour lui dire adieu.

Avant de sortir, le jeune homme vérifia que personne ne traînait dans la rue. La pluie fine et froide qui tombait avait dû chasser les noctambules. Il referma la porte, rabattit la capuche de son sweat et s’éloigna à pas rapides.

Le style de BeKa (Bertrand Escaich et Caroline Roque) est simple et accessible. L’histoire est racontée à la troisième personne. A chaque fois que je lis un livre orienté jeunesse / adolescent, j’ai toujours cette peur de m’ennuyer ou de trouver le livre trop enfantin. Ici,  Ce format, assez court, ne connait pas de longueur. BeKa relate les aventures de deux adolescents qui se retrouvent propulsé une course poursuite haletante et dans l’univers des nouvelles technologies. Dans cette histoire, les auteurs démontrent les avantages et les risques des nouvelles technologies, la manipulation des opinions publiques / l’influence qu’on peut avoir sur les internautes grâce, par exemple, aux bots (pour savoir ce que c’est si comme  moi vous ne connaissiez pas ce terme, il faudra lire le livre, ou me le demander en com 😉 ), mais explique aussi des concepts informatiques relativement compliqués de manière claire et simple, adapté à l’âge du lectorat visé. Avec ce roman jeunesse, sont abordés les thèmes de la perte d’un parent, la découverte d’un nouveau pays/ville, ici Londres avec ses monuments, ses rues, la « préparation » d’un voyage, la rencontre de nouvelles personnes avec, parfois, des centres d’intérêts très différents. C’est une lecture vraiment très agréable. Je ne regrette pas une seule seconde d’avoir demandé à lire ce livre. Le dynamisme de la plume de BeKa n’y est pas étranger.

La couverture est belle. J’aime le fait qu’elle soit assez détaillée. Elle met déjà en avant des pistes sur l’histoire. Mais que fait ce garçon sur son téléphone ? Pourquoi la jeune fille a l’air de se méfier ? Bref, je me suis posée des questions avant même d’aller lire le résumé.

Le plus de l’histoire : la plume dynamique de BeKa.

Le petit bémol de ma lecture : Lecture trop courte, j’aurais aimé avoir quelques pages supplémentaires pour savoir ce qu’il se passe après.

Pour résumer : Un grand coup de cœur !

Petit plus pour les parents ou les professionnels :

N’hésitez pas à utiliser Mission capitale #Londres si vous souhaitez travailler, par exemple, sur les avantages et les inconvénients du numérique, la manipulation des masses. Il est aussi possible d’utiliser ce livre dans le cadre d’un projet sur la découverte de Londres.

Un petit mot sur l’auteur :

BeKa est un duo d’auteur(e)s français(e)s : Bertrand Escaich et Caroline Roque. Ils ont repris les scénarios des « Footmaniacs », des « Fonctionnaires », des « Fourmidables », avant de créer « Les Rugbymen » et « Studio danse ». Ils écrivent aussi séparément.

Courez vite en librairie l’acheter ! Vous allez l’adorer !

Merci d’avoir lu l’article jusqu’au bout. N’hésitez pas à laisser un petit commentaire et à partager avec moi vos lectures ! Si cet article vous a plu, pensez à le partager ;).

Lena

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