La bibliothèque, tome 1 : Grandir

Bonjour,

Aujourd’hui, je vous propose une chronique de Grandir, le tome 1 de la série La bibliothèque de Pauline Deysson.

Couverture La bibliothèque, tome 1 : Grandir - Pauline Deysson

Grandir

Auteur :  Pauline Deysson

Année de publication : 28 août 2016

Nombre de pages : 502 pages

Prix : 15 €

Résumé :

A vous de découvrir la suite !

L’origine de ma lecture.

Je tiens à remercier l’auteure, Pauline Deysson pour m’avoir donné la possibilité de découvrir ce premier tome d’une saga très prometteuse. J’ai eu l’occasion de discuter un peu avec l’auteure avant de recevoir la version numérique du livre. J’ai, ainsi, découvert que Grandir est le premier tome du cycle La bibliothèque. Cette saga sera composée de cinq tomes. Le second livre paraîtra en août 2018.
Avec le recul, je regrette énormément d’avoir choisir de lire ce livre au format numérique. La version papier aurait eu, sans aucun doute, encore plus d’impact.

Personnages

Emilie est le personnage principal. C’est une jeune fille d’une dizaine d’années très mature pour son âge. Ainsi, elle se pose pleins de questions sur son monde, un technomonde, où la technologie fait tout. Trop de questions pour certains… Afin d’évoluer, les jeux en ligne sont obligatoires. Ils permettent de gagner des XP pour atteindre le Saint-Graal : un Revery, objet indispensable, permettant d’assouvir tous les besoins d’une personne dès leurs apparitions. Chaque personne en possède un et semble trouver cela absolument normal. Il est une condition pour vivre dans la société. Ceux qui le refusent sont considérés comme « inaptes » et envoyés dans un centre où tourne en boucle une vidéo ventant les avantages de l’omniprésence de la technologie.
Rapidement, il devient clair qu’Emilie s’interroge sur cette sur-technologie et dérange en posant toutes ses questions, notamment sur les livres qui ont disparu de ce monde ultra-numérique. Je vais m’arrêter là pour cette partie car j’ai peur de révéler trop de l’intrigue et donc gâcher le plaisir de la découverte du l’histoire.

« C’est une fleur de lys ! »

Antonie se leva, et suivit la fée à travers les rayons de la Bibliothèque.
D’une sérénité teintée d’inquiétude, elle offrait un contraste saisissant avec la créature qui la précédait. Fantaisie sans visage échappée des méandres de l’idéal, la fée n’était constituée que de lumière blanche ; elle voletait gaiement devant la Bibliothécaire aux cheveux striés d’argent.
L’étrange couple se perdit dans le dédale livresque de la Bibliothèque. Des livres, des livres à perte de vue, se déployant en de longs couloirs, se croisant à l’infini. La fée allait vers le cœur de la Bibliothèque.
Soudain, Antonie se retrouva seule.
Un arbre merveilleux se dressait devant elle. Son feuillage touffu, caressé par une brise venue de nulle part, rappelait le reflux des vagues sur l’océan. Il plongeait ses racines dans un tertre de lumière ; des tâches de soleil jouaient sur son bois noueux. À l’extrémité de l’une de ses branches poussait une magnifique fleur de lys.
Un sourire plein d’espoir éclaira le visage d’Antonie, qui cueillit la fleur le plus doucement possible. Elle contempla une dernière fois l’arbre extraordinaire avant de s’en retourner parmi les allées de livres.
Elle fut bientôt devant la porte de la Bibliothèque. Noire, cerclée d’or, une serrure de diamant la maintenait fermée. Deux hautes fenêtres l’encadraient ; au-delà s’étendait un espace infini, où flottaient des symboles dorés.
Antonie les fixa d’un air de défi, puis ouvrit les doigts qui retenaient la fleur tant inattendue. Celle-ci s’éleva dans les airs, traversa les fenêtres et s’envola parmi les signes d’or.

« Je t’attends, apprenti, murmura la Bibliothécaire. Ensemble, nous sauverons les hommes et les rêves. »

¨
Émilie s’éveilla en sursaut.
Rien dans sa chambre ne bougeait. L’ordinateur était éteint, le Disali et le Divêti aussi. La pièce était parfaitement silencieuse, comme d’habitude.
Elle se leva et entra dans le Divêti, un appareil creux en forme d’œuf.

« Je veux une robe bleue avec des nattes.

Bonjour petite maitresse ! répondit l’appareil. Tes désirs sont des ordres. »

Le Divêti s’illumina quelques secondes, puis Émilie partit s’examiner dans le miroir. Les cheveux blond cendré coiffés en deux nattes qui lui arrivaient aux épaules, les yeux bruns et d’une taille qui allait de pair avec ses dix ans, elle portait une jolie robe bleue.

« Tu es très belle, petite maitresse, dit le miroir.

– Tu me dis la même chose tous les jours. »

Le miroir ne répondit pas. Émilie s’assit devant son ordinateur, et ordonna au Disali de lui préparer son petit-déjeuner.
Multicolore, oscillant entre le cube et la sphère, l’objet s’exécuta.

« Bon appétit, petite maitresse !

– Je veux voir un dessin animé. »

L’ordinateur afficha une page de vidéos ; Émilie toucha la première venue.
La série, baptisée Amour impossible, racontait l’histoire d’un prince et d’une princesse dont l’amour était impossible.

« Oh, mon amour, soupirait la princesse, si seulement nous arrivions à construire un pont pour traverser le gouffre sans fond, et nous retrouver enfin… Mais à chaque fois, le pont s’écroule. Je ne veux plus que tu risques ta vie…

– Ne t’inquiète pas. Le pont de corde était trop fragile, le pont d’acier trop lourd, mais cette fois-ci nous allons y arriver. Nous ferons un pont de pierre ! »

Et le pont de se construire, puis de s’écrouler au moment où les personnages se rejoignaient, à cause d’une bombe posée par le méchant.

« Il y a combien d’épisodes, là-dedans ?

– 642, petite maîtresse.

– C’est toujours le frère qui fait tout rater ! Ne me dit pas qu’il leur faut 600 épisodes pour s’en rendre compte… Va sur Infosérie, je veux connaître la fin. »

L’ordinateur s’exécuta. Émilie toucha du doigt l’icône d’Amour Impossible, et écouta le résumé de la série.

« Dans le monde merveilleux d’Everland, le prince Jason aime la princesse May. Mais un gouffre sans fond sépare leurs deux royaumes…

– Ça se termine comment ? coupa Émilie.

– Alors que tout espoir semble perdu, Jason décide de fuir. Il longe le gouffre pendant plusieurs jours, et finit par découvrir un étrange appareil qui le maintient ouvert. Ce n’est rien d’autre que le Désintégrateur, inventé par son frère Viper pour l’empêcher de rejoindre May…

– N’importe quoi, dit Émilie. C’est complètement invraisemblable. »

A vous de découvrir la suite !

Le style de Pauline Deysson est simple et accessible. Afin de pouvoir apprécié ce livre, je pense qu’il faut être un lecteur endurci et persévérant. Je ne sais pas si c’est le fait d’avoir lu sur liseuse mais il me semble que les péripéties de notre héroïne, les histoires au sein de l’histoire, étaient un peu compliquées à suivre. Certaines descriptions me semblaient longues, me faisant oublié où j’en étais dans l’histoire. J’ai rencontré quelques difficultés à comprendre ce « technomonde », trop parfait rempli de sigles. Je m’y perdais un petit peu. Mais heureusement, il y a un lexique à la fin du livre.

En toute sincérité, si au départ, nous sommes perdus, cela change rapidement, nous nous prenons au jeu. Je me suis posée des questions en même temps que l’héroïne (voire même un peu avant parfois).

Pauline Deysson a travaillé ses personnages. Ils sont recherchés, peaufinés jusque dans les détails. Ils ont chacun une place, un rôle déterminé, déterminant.

J’ai apprécié de voir introduits, dans le récit, des éléments connus par tous (il me semble) empruntés à la mythologie, aux Fées, Sirènes, aux mythes et légendes.

Le premier tome de la saga La bibliothèque mêle avec brio actions, aventures, découvertes et réflexions. C’est un vrai plaisir à découvrir. Une nouvelle fois, je tiens à remercier Pauline Deysson de m’avoir offert l’occasion de découvrir son œuvre.

La couverture est belle. Elle met en avant l’aventure sans trop en dire, selon moi, et intrigue énormément. Je déplore que les liseuses n’aient pas de couleur.

Le plus de l’histoire : les histoires dans l’histoire

Le petit bémol de ma lecture : lecture un peu longue, et du coup indigeste quand on le lit en une seule fois si on n’est pas un lecteur persévérant. Cependant, il est possible de lire entre deux des livres plus légers pour palier ce petit bémol.

Pour résumer : Un grand coup de cœur !

 

Petit plus pour les parents ou les professionnels :

N’hésitez pas à utiliser La bibliothèque, tome 1 : Grandir  si vous souhaitez mettre en avant le livre. Si vous souhaitez travailler sur les dystopies, Grandir est un bon choix. Vous pouvez aussi choisir d’utiliser l’axe philosophique du livre.

Un petit mot sur l’auteur :

Pauline Deysson est une auteure française auto-éditée. Grandir est son premier roman et lui a demandé 8 ans de travail. Elle mélange les genres : fantasy et science-fiction, magie, philosophie, romance, dystopie, poésie au sein d’un même livre. Comme je le disais juste avant, Pauline Deysson est une auteure AUTO-EDITEE. J’insiste sur ce point car cela veut dire que c’est le bouche-à-oreille qui permet à son roman de vivre (et à Pauline). De plus, elle gère elle-même sa promotion. En plus d’acheter son livre par Amazon, vous pouvez le commander chez votre libraire.

Petite info supplémentaire sur Pauline Deysson : elle est super gentille. C’est vraiment une personne agréable. Chut je ne vous ai rien dit =)

Vous pouvez consulter le site web de l’auteur ici : Pauline Deysson.

Courez vite en librairie l’acheter ! Vous allez l’adorer !

Merci d’avoir lu l’article jusqu’au bout. N’hésitez pas à laisser un petit commentaire et à partager avec moi vos lectures ! Si cet article vous a plu, pensez à le partager ;).

Lena

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4 commentaires pour La bibliothèque, tome 1 : Grandir

  1. Brijoudu93 dit :

    J ai beaucoup apprécié ton commentaire du coup je lirai une cet ouvrage j aime les gros livres et j aime beaucoup la fantasy donc hop hop sur ma PAL

    Aimé par 1 personne

  2. Clemence dit :

    Sujet hyper intéressant, ça me donne envie de le lire! Merci de cette découverte

    Aimé par 1 personne

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