Bonjour,
Aujourd’hui, je propose une chronique du premier livre de Christophe Michaud : Le sacrifice des dieux. C’est le premier tome de la série Codex Memoriæ.
Le sacrifice des dieux
Auteur : Christophe Michaud
Année de publication : 1 septembre 2012
Nombre de pages : 133 pages
Prix : 10€ HT
Quatrième de couverture :
Suivez un enquêteur du Saint Office au jour le jour par l’intermédiaire de son journal. Vivez son enquête de l’intérieur. Soyez confronté à ses découvertes, à ses cauchemars, à ses doutes. A la lecture d’un livre terrible, il plongera au cœur des secrets les plus obscurs. Son esprit résistera-t-il à ces révélations que l’Église nous cache ? Partez sur les traces de l’indicible dans un voyage initiatique et parcourez l’Europe. Assisterez-vous au sacrifice des Dieux ? Ce récit inspiré de l’univers de H.P. Lovecraft vous emmènera dans les contrées inexplorées de son œuvre.
A vous de découvrir la suite !
L’origine de ma lecture
Je souhaite remercier l’auteur qui m’a donné la chance de découvrir son livre. J’ai reçu ce livre dans le cadre d’un service presse sur le site Simplement. Je dois vous faire une confession avant de commencer : je ne connais pas l’univers de H.P. Lovecraft. Je n’ai jamais lu un de ses livres. Est-ce que la lecture de Le sacrifice des dieux m’a donné envie de lire H.P. Lovecraft ? Je ne sais pas, pas pour le moment. Cependant, je me suis intéressée à sa biographie, j’ai été faire un tour sur internet (vive internet :p ) pour en savoir un peu plus comme j’étais intriguée, mais seulement avant de finir d’écrire cette chronique pour ne pas être influencée.
J’ai décidé de tenir un journal des événements à venir pour ne pas reproduire l’erreur commise lors de l’affaire de la Société Théosophique. Celle-ci a failli me coûter la vie et tout le savoir que j’ai accumulé au cours de mon enquête aurait été perdu avec moi. Je ne sais pas si j’aurai la rigueur pour écrire chaque jour, mais je ferai au mieux. Je suis un enquêteur privé et j’interviens dans des affaires très délicates pour le compte de mon employeur principal, la Congrégation pour la doctrine de la foi ou le Saint-Office, mieux connu sous le terme d’Inquisition. Je me suis souvent interrogé sous leur choix de faire appel à une personne extérieure. Ils payent bien alors pourquoi m’embarrasser de ces questions épineuses ?
Église ou pas, Dix commandements ou pas, je suppose qu’ils ont besoin de gens pour faire le sale boulot. Cela leur permet de garder les mains propres, comme lors de mon enquête sur la Société Théosophique.
Le Saint-Office surveillait les membres de ce mouvement depuis sa création. Quelques illuminés se sont monté la tête et la congrégation m’a envoyé remettre de l’ordre. Il fallait empêcher l’émergence d’une faction dure du mouvement qui se livrait à des actes de sorcellerie allant jusqu’au sacrifice humain pour, soi-disant, mieux comprendre les pouvoirs psychiques et spirituels de l’Homme.
Je dois avouer que Nytia Krishnamurti est une victime de ces hérétiques qui l’ont assassiné en le sacrifiant aux démons. Ils étaient persuadés que la spiritualité qui imprégnait son frère était également enfouie en lui. Cette force spirituelle une fois libérée de son corps devait permettre d’invoquer un démon des enfers.
La récompense de leurs efforts a été l’incendie que j’ai déclenché après les avoir enfermés dans la cave où ils officiaient. D’une certaine manière, ils sont arrivés à leur fin. Je suis sûr qu’ils ont fini en Enfer, à brûler pour l’éternité sous le regard d’un serviteur de Satan. Le feu s’est propagé plus vite que je n’aurais cru dans cette vieille demeure en bois. Je me suis retrouvé pris au piège. J4ai dû sauter par la fenêtre du premier étage avec mes vêtements en flammes. Je me suis méchamment foulé la cheville en arrivant au sol et sévèrement entaillé le ventre en passant à travers la vitre. J’ai, malgré tout, eu le réflexe de me rouler par terre. Les brûlures sont restées superficielles. Il m’a quand même fallu plusieurs mois pour me remettre de ma blessure au ventre. Le plus dur a été de rejoindre ma voiture avant que le voisinage ne s’aperçoive du brasier.
La couverture est le premier élément intriguant qui m’a donné envie de découvrir le livre de Christophe Michaud. Cette pieuvre à huit tentacules a quelque chose d’effrayant qui m’a fait vouloir en savoir plus. Nous avons l’idée d’un vieux carnet avec une étiquette contenant le titre de celui-ci et le nom de l’auteur. Des traces de ce qui pourrait être du sang sont aussi présentes sur cette couverture, laissant penser quatre doigt plein de sang ainsi. Même si je ne connais pas l’univers dont l’auteur s’est inspiré, je me suis lancée dans cette lecture sans apriori. J’ai bien imaginé que le personnage principal n’allait pas vivre une promenade de santé. Je me suis doutée que ce serait éprouvant. J’avais raison à un point que je n’aurais jamais cru.
Christophe Michaud nous propose un livre sous forme de journal de bord décodé. Dans la préface, l’auteur nous explique qu’il a entrepris de dactylographié ce carnet qu’il a trouvé après la disparition de son père. Celui-ci avait entrepris de le décoder et semblait y être arrivé. Je ne vous en dis pas plus pour ne pas gâcher votre lecture car oui il faut le lire. On suit le périple d’un enquêteur du Saint Office sur une affaire qui laisse un goût amer dans la bouche. Malgré lui, il va aller au-delà de l’imaginable (de son imagination, comme de la mienne). J’ai trouvé la manière dont a été traité l’histoire relatée par l’auteur géniale ! Cette forme de carnet de bord illustré par des croquis, des coupures de journaux scotchés, des dessins est parfaite pour s’identifier à l’enquêteur. Je me suis posée moi aussi des questions, je me suis demandée ce qu’il avait vécu quand plusieurs jours étaient passés. J’ai été perturbé tout au long de ma lecture. J’en ai d’ailleurs fait des cauchemars car bien entendu je l’ai lu le soir et en deux fois s’il vous plait ! Quelle folie pour moi qui ne suis pas à l’aise avec le style horreur…
Le style de l’auteur est fluide et abordable pour toute personne (même ceux qui ne connaissent pas l’univers). Il donne une telle intensité à la lecture de ce livre qu’il en devient difficile de le lâcher. J’ai ressenti des émotions fortes, j’imagine aisément qu’elles étaient celles que Christophe Michaud voulait transcrire. J’ai eu l’impression d’être aux côtés de l’enquêteur du Saint Office. J’ai découvert en même temps que lui ce qu’il lui était arrivé pendant les épisodes d’amnésie, la folie, l’angoisse. J’ai eu l’impression de vivre avec lui sa descente aux Enfers. En une phrase : ce livre est une vraie réussite.
Attention : nous sommes dans un roman très noir, il y a des passages d’une cruauté… inqualifiable. Très sensible, ils ont été éprouvant pour moi !
Le petit plus de l’histoire : l’intensité et la forme de l’histoire
Petit bémol du livre : dans la version papier, j’ai eu un peu de mal à lire avec la police de caractères mais ce n’est qu’un détail. Je l’ai trouvé fatigante pour mes yeux fatigués :p
Pour résumer : Un coup de cœur !
Petit plus pour les parents ou les professionnels :
Ce roman est parfait pour lire un livre style horreur mais aussi pour les fans de l’univers de H.P. Lovecraft.
Un petit mot sur l’auteur :
Christophe Michaud est un auteur français. Il est l’auteur de la série Codex Memoriæ.
Le site de l’auteur c’est ici : Christophe Michaud.
Faites un tour sur le site de l’auteur pour l’acheter ! (Ici : http://www.codexmemoriae.com/ )
Merci d’avoir lu l’article jusqu’au bout. N’hésitez pas à laisser un petit commentaire et à partager avec moi vos lectures ! Si cet article vous a plu, pensez à le partager ;).
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