Bonjour,
Aujourd’hui, je propose une chronique du livre Before I fall de Lauren Oliver chez les éditions Hachette Romans.
Before I Fall
Auteur : Lauren Oliver
Année de publication : 29 mars 2017
Éditions : Hachette Romans
Nombre de pages : 480 pages
Prix : 18 €
Quatrième de couverture :
Que feriez-vous si, le jour de votre mort, vous obteniez une seconde chance ? Que feriez-vous si vous en obteniez sept ?
Samantha Kingstone a tout pour elle : le petit copain le plus craquant du monde, trois meilleures amies géniales, et une cote de popularité illimitée. Ce vendredi de février aurait donc dû être un jour parfait dans une vie parfaite. Pourtant ce vendredi de février est le dernier pour Sam. Ou le premier ?
A vous de découvrir la suite !
L’origine de ma lecture
Je remercie l’édition Hachette Romans et NetGalley pour m’avoir permis de découvrir ce livre. J’ai longtemps hésité à la rédaction de cette chronique. Encore là, alors que je tape mes mots sur le clavier, j’ai peur de ce que je vais dire , je pèse mes mots. J’ai entendu parler de ce livre avant de le voir apparaître sur NetGalley. Quand il s’y est retrouvé, je me suis donc dit « Chouette je vais tester ». Après tous les éloges sur le film que j’avais lu, je ne pouvais pas passer à côté. Pourtant, j’avais une petite appréhension, celle que je ressens quand il y a de nombreuses recommandations, beaucoup de publicité. J’avais cette peur d’être déçue, malheureusement je le fus. Je m’explique : j’attendais trop de ce livre, et la fin m’a laissé un avis style « mouaif ». Je ne dis pas que le livre est mauvais, d’ailleurs je lui donne une note correcte sur NetGalley (4 étoiles sur 5). J’ai juste une sensation de « avec tout ce que j’ai entendu / lu, je m’attendais à mieux ». Vous me direz pourquoi alors l’avoir choisi ? Parce que je voulais me faire mon opinion. Je n’exclue d’ailleurs pas d’ici quelques temps de relire ce livre, je pense même le faire. Peut-être l’année prochaine s’il est dans ma bibliothèque ou si je peux l’emprunter à quelqu’un. Bref, passons au reste de ma chronique.
[Avant de publier, j’ai enfin trouvé le vrai problème qui me laisse ce « mouaif » : la fin, elle ne résout rien et reste en suspens. C’est comme si l’auteur avait manqué de temps pour écrire le chapitre manquant (et ses petits frères :p ). ]
Les personnages
Nous suivons Samantha Kingstone, adolescente qui nous raconte le dernier jour de sa vie. Ou le premier à vous de voir. Elle est populaire, c’est une peste. Rien que dans l’extrait que je vous propose un peu plus bas, on peut la détester. Elle est la première à colporter les rumeurs, les ragots et à critiquer les « impopulaires » de son école. Superficielle, et elle met trop de temps (à mon goût mais je suis peut-être trop exigeante) à comprendre ce qui cloche que j’ai eu envie de la secouer un bon nombre de fois. Vous vous demandez pourquoi je n’accroche pas un personnage qui est censé mourir, moi la sensible de service ? Aucune idée, peut-être que je me le suis interdit avant de commencer ? Peut-être. Peut-être que le fait qu’elle soit populaire, un peu peste sur les bords m’a agacé du début, sûrement. Bon, il faut quand même reconnaitre qu’elle se rend compte qu’elle doit corriger ses actions pour arrêter ce cycle. Elle va donc se démener du mieux qu’elle peut, à sa manière pour changer les événements. C’est à partir de ce moment là que j’ai commencé à l’apprécier.
D’après certains, juste avant de mourir, on voit sa vie entière défiler devant ses yeux. Ça n’a pas été mon cas.
Pour être honnête, la perspective de ce passage en revue final m’a toujours fait frémir. Comme dirait ma mère, certains souvenirs méritent de rester aux oubliettes. Personnellement, j’aimerais autant ne pas me rappeler la dernière année du primaire (époque bénie où je portais des lunettes et un appareil dentaire rose). Et qui aimerait revivre sa rentrée au collège ?
Ajoutez à ça les vacances familiales rasoir, les cours de maths sans intérêt, les règles douloureuses et les baisers ratés, qui donnent suffisamment de fil à retordre la première fois…
En revanche, je l’avoue, ça ne me dérangerait pas de revivre mes plus beaux souvenirs. La fois où nous nous sommes embrassés, Rob Cokran et moi, au milieu de la piste de danse lors de la soirée du lycée, au vu et au su de tous. La fois où nous avons bu, Lindsay, Elody, Ally et moi, au point de vouloir faire des anges dans la neige au mois de mai et de saccager la pelouse des parents d’Ally. La fête de mes seize ans, pour laquelle nous avions allumé une centaine de petites bougies et dansé sur la table de jardin. Le Halloween où Lindsay et moi avons fait une blague à Clara Seuse qui nous a valu d’être poursuivies par les flics et nous a procuré une crise de rire si violente que nous avons failli en vomir. Voilà ce dont j’aimerais me souvenir, ce pour quoi j’aimerais qu’on se souvienne de moi.
Sauf qu’avant de mourir, je n’ai pensé ni à Rob ni à aucun autre mec. Je n’ai pas non plus pensé à tous les scandales dont nous nous étions rendues coupables, mes amies et moi. Je n’ai pensé ni à ma famille, ni à la lumière matinale qui colore les murs de ma chambre d’une teinte jaune pâle, ni même à l’odeur des azalées devant ma fenêtre en juillet, mélange de miel et de cannelle.
Non, au lieu de tout ça, j’ai pensé à Vicky Hallinan.
Plus exactement à ce cours de gym, en CM1, où Lindsay avait lancé devant la classe entière qu’elle ne voulait pas de Vicky Hallinan dans son équipe de balle aux prisonniers. « Elle est trop grosse, avait-elle lâché, n’importe qui pourrait la toucher les yeux fermés. » Je n’étais pas encore amie avec Lindsay, mais déjà à l’époque elle avait de l’esprit, et je m’étais marrée avec tout le monde en voyant Vicky devenir aussi rouge qu’un coucher de soleil.Voilà ce qui m’est revenu juste avant de mourir, au moment où j’étais censée avoir une révélation sur mon passé : l’odeur du caoutchouc et les crissements de nos baskets sur le parquet verni, mon short en polyester trop serré, les éclats de rire résonnant dans l’immense gymnase comme s’il contenait bien plus de vingt-cinq personnes.
Et l’expression de Vicky.
Le plus étonnant, c’est que je n’y avais pas repensé depuis une éternité. Je ne savais même pas que j’avais conservé ce souvenir en mémoire, si vous voyez ce que je veux dire. Vicky n’avait pas été traumatisée pourtant, les gamins sont habitués à se balancer ce genre de choses. Rien de dramatique. Il y aura toujours quelqu’un pour se moquer et quelqu’un pour être ridiculisé. Ça arrive tous les jours, dans toutes les écoles de toutes les villes d’Amérique – et sans doute du monde entier, à ce que j’en sais. Grandir consiste à apprendre comment rester du bon côté. Celui de ceux qui rient.
Vicky n’était pas vraiment grosse au début – quelques rondeurs enfantines au visage et sur le ventre, qu’elle a d’ailleurs perdues à la fin du collège, au moment où elle a pris trois têtes. Elle s’est même liée d’amitié avec Lindsay. Elles jouaient au hockey sur gazon ensemble et se saluaient dans les couloirs. Un jour, en seconde, à une soirée particulièrement arrosée, Vicky avait vomi et nous nous étions marrés comme des baleines, surtout elle, jusqu’à ce que son visage devienne presque aussi cramoisi que cette fois-là dans le gymnase.
Repenser à Vicky Hallinan, c’était déjà bizarre.
Le style de l’auteur est simple et accessible au public visé, un public adolescent. Si je suis un peu déçue à la fin de ma lecture, je dois reconnaître que la plume de l’auteur est très attrayante donnant envie de tourner les pages pour savoir le fin mot de l’histoire. Je me surprends même à avoir envie de lire un autre livre de l’auteur. Comme quoi tout n’est pas perdu. 😉 J’ai vraiment apprécié que l’auteur démontre que chaque acte aussi minime soit-il a des conséquences et qu’il faut y penser. C’est ce point qui m’a fait le classer dans mes coups de cœur de juillet, car c’est un fait qui me tient à cœur.
La couverture a été refaite à l’occasion de la sortie du film. Bizarrement, je ne l’aime pas. L’idée peut correspondre, en imaginant qu’il représente les retours à la vie de Samantha : 7 parties pour 7 jours ?
Le petit plus de l’histoire : la morale de l’histoire
Petit bémol de l’histoire : Samantha au début de l’histoire.
Pour résumer : Un mini coup de cœur.
Petit plus pour les parents ou les professionnels :
Ce roman est parfait pour parler de la souffrance, de l’amitié.
Vous pouvez aussi utiliser ce roman pour démontrer que tout acte a des conséquences.
Un petit mot sur l’auteur :
Lauren Oliver est née aux États-Unis. Elle est aujourd’hui écrivain à plein temps.
Le site internet de l’auteur c’est ici : Lauren Oliver
Courez vite en librairie l’acheter !
Merci d’avoir lu l’article jusqu’au bout. N’hésitez pas à laisser un petit commentaire et à partager avec moi vos lectures ! Si cet article vous a plu, pensez à le partager ;).
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