Bonjour
Aujourd’hui, je vous propose une chronique du tome 1 de la série The Cruelty de Scott Bergstrom paru aux éditions Hachette Roman.
The Cruelty
Auteur : Scott Bergstrom
Année de publication : 1 février 2017
Editions : Hachette Roman
Nombre de pages : 420 pages
Prix : 18 €
Quatrième de couverture :
Gwendolyn Bloom a à peine sept ans lorsque sa mère est assassinée sous ses yeux, et dix-sept lorsque son père disparaît brutalement, à la même date. Cette nouvelle épreuve s’accompagne d’une découverte accablante : son père n’est pas un diplomate, comme elle l’a toujours cru, mais un espion travaillant pour le FBI, dont les alliés semblent s’être retournés contre lui, après l’avoir accusé d’être passé à l’ennemi. Désespérée, Gwendolyn décide de partir seule à la recherche de son père qui, elle en est sûre, a été enlevé et reste vivant… Commence alors pour elle une longue traque dans les recoins les plus sombres et les plus dangereux d’Europe. Suivant les indices que son père lui a laissés, à Paris, Berlin puis Prague, Gwendolyn croise les pires spécimens de l’espèce humaine. Et surtout elle comprend très vite que, pour survivre à la cruauté de son un ennemi, il faut devenir plus cruel que lui.
A vous de découvrir la suite !
L’origine de ma lecture.
Je tiens à remercier NetGalley et les éditions Hachette Roman. Ils m’ont permis de découvrir cette série jeunesse mêlant espionnage, thriller, jeunesse… Ce mélange est très intéressant à découvrir. Ce premier tome laisse présager pleins de choses et j’espère bien pouvoir découvrir le deuxième tome, mais aussi le nombre de livres qui composent cette saga. Quand j’ai lu ce livre, je me suis immergée sans difficulté, m’attachant au personnage principal. Pourtant, le résumé me donnait une tout autre impression.
Personnages
Gwendolyn Bloom est une adolescente pas tout à fait comme les autres. En effet, elle est la fille d’un ambassadeur et a donc voyagé à travers le monde bien plus que beaucoup d’adolescents. Elle parle couramment plusieurs langues. Elle est aussi torturée par le décès de sa mère (sous ses yeux alors qu’elle était encore qu’une enfant). Elle a un caractère qui donne envie d’en savoir plus sur elle. Si elle a comme tout un chacun ses peurs, ses doutes, elle est aussi très volontaire, courageuse. Les personnages de The Cruelty ne sont pas parfaits, ni lisses loin de là. C’est peut-être ce qui a rendu cette lecture aussi intense. Pourtant, le côté un peu « naïve » (parfois) du personnage m’a laissée perplexe. Comment peut-on vivre autant de choses et garder cet aspect ? Peut-être que le deuxième tome réglera ce sentiment.
[….]
Les pas se suspendent quand M. Lawrence atteint la table de Luke Bontemp : il lui tape sur la tête avec le dos du livre. Luke, qui était en train d’écrire un texto, tente de planquer son téléphone sous sa veste.
- Range-moi ça ou je te le confisque.
L’appareil disparaît dans la poche de Luke.
- A ton avis, de quoi parle Camus dans ce passage ?
Luke lui décroche ce sourire qui le sort de toutes les situations. Le pauvre. Beau, naze et débile. Son arrière-arrière-grand-père aurait fait fortune en vendant du pétrole aux Allemands et de l’acier aux Anglais pendant la Première Guerre mondiale. Et aucun membre de sa famille, depuis, n’aurait eu à travailler. Ça vaudra aussi pour lui, alors pourquoi s’emmerder à lire Camus ?
- « La tendre indifférence du monde », répète M. Lawrence. De quoi s’agit-il, à ton avis ?
Luke gonfle ses poumons. J’entends presque les rouages encrassés de son cerveau grincer sous sa coiffure impeccable.
- L’indifférence, c’est… Peut-être qu’il veut dire qu’il s’en fout.
Vingt-huit élèves sur les vingt-neuf que compte la classe éclatent de rire, Luke compris. Je suis la seule à ne pas le faire. J’ai lu ce roman, L’Étranger, à quatorze ans. Mais je l’ai lu dans sa langue originale, en français, et lorsque M. Lawrence a inscrit sa traduction anglaise au programme du cours de « littérature étrangère », je n’ai pas eu envie de le rouvrir. C’est l’histoire d’un type qui s’appelle Meursault et dont la mère meurt. Ensuite, il tue un Arabe et est condamné à avoir la tête tranchée en place publique. Ça s’arrête là. Camus nous prive de sa mise à mort.
Le style de Scott Bergstrom est assez simple et accessible. Il a une plume fluide qui permet au lecteur de s’immerger sans difficulté dans la lecture de The Cruelty. L’auteur a su manier avec justesse, à mon avis, le côté sombre de l’histoire. Il a pris le temps d’introduire l’histoire, l’action de telle manière qu’on ne voit pas passer la centaine de pages. C’est un thriller dynamique que nous a offert Scott Bergstrom. L’intrigue est bien ficelée. A chaque nouvelle page, je me suis demandée ce qu’il allait se passer et si la noirceur de l’histoire allait céder place à une note positive. Un pur plaisir bien que mon cœur ait souffert très souvent par des événements plus effrayants les uns que les autres (dans le sens où ils sont une réalité malgré le XXIe siècle).
Le plus de l’histoire : L’intrigue qui est intéressante.
Le petit bémol de ma lecture : Le sentiment que c’est un peu trop « facile » par moment pour Gwendolyn.
Pour résumer : Du plaisir ! Un coup de cœur !
Petit plus pour les parents ou les professionnels :
N’hésitez pas à utiliser ce livre si vous souhaitez combiner thriller et jeunesse !
Un petit mot sur l’auteur :
Scott Bergstrom est un voyageur, photographe et écrivain qui vit dans le Colorado.
Vous pouvez consulter son site web à l’adresse suivante : Scott Bergstrom.
Courez vite en librairie l’acheter ! Vous allez l’adorer !
Merci d’avoir lu l’article jusqu’au bout. N’hésitez pas à laisser un petit commentaire et à partager avec moi vos lectures ! Si cet article vous a plu, pensez à le partager ;).
Lena
Ping : Top 10 Tuesday – 14 août 2018 : Les 10 romans où les protagonistes font un voyage dans l’histoire | Juste le temps d'un instant
Ping : Mes coups de cœur de 2017 | Juste le temps d'un instant
Ping : Top 9 : Halloween | Juste le temps d'un instant