Bonjour,
Aujourd’hui, je vous propose une chronique sur une nouvelle d’Oscar Wilde : Le millionnaire modèle.
Le millionnaire modèle
Auteur : Oscar Wilde
Année de publication : 1887
Résumé :
Hughie Erskine est amoureux et souhaite se fiancer, mais le père de la fille ne le permettra pas, car Erskine est sans ressources. Alors qu’il rend visite à son ami peintre Alan Trevor dans son atelier, il le trouve avec un mendiant pitoyable : le modèle pour sa peinture. Erskine a seulement une pièce de monnaie, dont il dépend pour son transport, mais il décide qu’il peut bien marcher pour deux semaines environ et donne la pièce de monnaie au mendiant.
A vous de découvrir la suite de l’histoire !
L’origine de ma lecture. Ce que j’aime avec la bibliothèque où je vais, c’est qu’ils mettent à disposition des lecteurs les livres qui vont au « pilon ». L’idée est de permettre de vider les étagères de la bibliothèque tout en remplissant celles des lecteurs, et de donner une deuxième vie aux livres. J’aime beaucoup cette idée. Il est vrai que j’aime les livres neufs. Je les préfère quand il s’agit d’acheter. Mais, quand j’en prends dans la « caisse » à la bibliothèque, il s’agit uniquement de livres que je n’achèterais pas à la base. Soit parce que j’ai envie de les lire soit parce que j’ai envie de découvrir mais que je n’ai aucune certitude si cela va me plaire ou non. De temps en temps il s’agit de livres aussi en très bon état qui semblent n’avoir jamais été ouverts. Pour la majorité quand ils seront lus, je pense les transmettre à d’autres personnes, avec ce même objectif car oui, quand vous prenez impossible de ramener discrètement, ils me l’ont bien dit lors de l’inscription. 😉
Quand j’ai vu un livre d’Oscar Wilde, je me suis jetée dessus. C’était enfin l’occasion pour moi de découvrir cet auteur. Je le connais oui de nom, mais je n’avais jamais lu son travail (du moins à mes souvenirs) alors je l’ai pris. Le livre ? Le fantôme de Canterville. Quand je l’ai feuilleté, j’ai constaté qu’il y avait plusieurs histoire. N’ayant que peu de temps, un soir, j’ai décidé que pour finir cette longue journée, rien de tel qu’un petit conte. Court et rapide à lire c’est ce que je voulais.
Je me suis lancée dans ce conte en me demandant ce que ça allait donner. J’ai rencontré ainsi un personnage auquel je me suis attachée : Hughie Erskine, beau, pas méchant, et « intellectuellement, […] il ne pesait pas lourd » (pour citer Oscar Wilde).
Un matin, alors qu’il se dirigeait vers Holland Park, où habitaient les Merton, il entra en passant voir un de ses grand amis, Alan Trevor. Trevor était peintre. Bien sûr, c’est très porté de nos jours. Mais lui, en plus, était vraiment artiste, et c’est beaucoup moins courant.
C’était un garçon étrange et rude, au visage parsemé de taches de rousseur et encadré d’une barbe rousse en broussaille. Mais dès qu’il saisissait un pinceau, il se révélait un maître authentique, et ses tableaux étaient fort recherchés. Il s’était senti vivement attiré vers Hughie, d’abord il faut le reconnaître, en raison de son charme particulier. « Les seules personnes que devrait fréquenter un peintre, disait-il, ce sont les gens qui sont bêtes et beaux, des gens dont la contemplation procure un plaisir esthétique et la conversation un repos intellectuel. Les dandies et les coquettes mènent le monde, ou du moins ils le devraient. » Néanmoins, lorsqu’il en fut à mieux connaître Hughie, il l’apprécia tout autant pour sa gaieté et son enjouement, et pour sa nature généreuse et hardie, et il lui ouvrit sans restriction les portes de son atelier.
Le style de l’auteur. Si j’ai trouvé quelques mots que je ne connaissais pas, ça a été l’occasion pour moi de les vérifier dans le dictionnaire mais l’ensemble du conte est très accessible à des enfants. Si jamais, eux aussi, se retrouvent avec des mots qu’ils ne connaissent pas, c’est l’occasion d’ouvrir le dictionnaire ! Rassurez-vous chers lecteurs, ces quelques mots ne gênent en rien la lecture et la compréhension du conte. C’est l’occasion d’enrichir son vocabulaire même si je ne vois pas dans quelle occasion utiliser ces mots 😉
Petit hic : Erf, ce fut bien trop court. J’aurais aimé un peu plus de longueur. Mais il s’agit d’un conte, destiné à des enfants à partir de 9 ans donc, la longueur est raisonnable.
Cette lecture convient aux grands comme aux plus jeunes. Ce conte d’Oscar Wilde se lit vite, et donne une jolie petite leçon 😉 A mettre dans les mains de tous sans hésitation 😉
Pour résumer : Un joli conte !
Petit plus pour les parents ou les professionnels :
Ce livre est parfait pour un projet autour des œuvres d’Oscar Wilde, ou sur la bonté.
Parents, n’hésitez pas ! Ce conte est parfait pour vos enfants.
Un petit mot sur l’auteur :
Oscar Wilde est un écrivain irlandais né à Dublin en 1854, issu d’une famille très cultivée. Il écrivait des poèmes, des nouvelles, des comédies, a fait des conférences. Il finira sa vie en France.
N’hésitez pas : courez en librairie l’acheter !
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Lena